Josette Elayi est historienne de l’Antiquité, spécialiste des Phéniciens. Chercheur au CNRS, elle a développé une nouvelle méthode historique, pluridisciplinaire, qu’elle a appliquée à l’histoire des Phéniciens (Le métier d’historien du Proche-Orient antique : Être historienne de la Phénicie, ici et maintenant, Paris 2004). En 1989, elle a signé un contrat avec les Éditions Gabalda pour la création de la série Transeuphratène et d’une collection de monographies (67 volumes édités). Elle a publié plus de 29 livres et 200 articles de recherche. Elle est aussi essayiste, romancière et journaliste occasionnelle. |
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La Transeuphratène était une province de l’Empire perse achéménide qui comprenait la Phénicie, la Syrie, la Palestine et Chypre. Cette période (539-333 avant notre ère) fut marquée par des évolutions et des changements exceptionnels : introduction de la monnaie et de l’économie monétaire, crises de pouvoir et d’identité culturelle, émergence de cités-Etats proches du type grec, développement du mercenariat, ouverture de la frange méditerranéenne de l’Empire perse au monde grec, etc. |
Un lieu de rencontre entre l’Orient et l’Occident Depuis 25 ans, l’étude de ce champ de recherche a profondément modifié la vision que les spécialistes des antiquités grecque et orientale s’étaient forgée de l’histoire de l’Empire perse. Elle a aussi permis de mieux comprendre comment les Anciens concevaient les contacts entre l’Orient et l’Occident et réussissaient à dépasser leurs conflits et leurs différences pour un enrichissement mutuel. |
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